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Traditionnellement, le quatrième dimanche de Pâques est celui des vocations. L'évangile du Bon Pasteur nous laisse dans une profonde admiration quand nous considérons le lien unique qui s'établit entre le Bon Berger et chacune de ses brebis. Il les connaît par leur nom et – puisqu'elles le suivent – on imagine qu'il les appelle. Comme elles, loin de répondre à un instinct grégaire, nous savons que la réponse à l'appel du Christ nous conduit à la vie.


Voir première lecture, deuxième lecture et psaume

Évangile

Jean 10, 27-30

En ce temps-là, Jésus déclara : « Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, et personne ne les arrachera de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut les arracher de la main du Père. Le Père et moi, nous sommes UN. » 

Méditation

« Brebis » or not « brebis » ?
par Soeur Carine Michel
Écouter la méditation

L’image du bon pasteur et de ses brebis est-elle pertinente pour parler de la vie chrétienne aujourd'hui ? Quelques semaines avant son baptême, un catéchumène me demandait avec angoisse si le baptême allait lui faire perdre sa personnalité ? Par le baptême, nous renaissons à une vie nouvelle dans le Christ. Mais devenons-nous pour autant des petites brebis bien dociles ?

Ceux qui sont baptisés de longue date savent combien il est facile d’être infidèles à la grâce reçue. En effet, comme le dit Saint Thomas d’Aquin : « La grâce perfectionne la nature » (Somme de théologie, IIa IIae, q. 26, a. 9, obj 2) mais ne s’y substitue pas. Nous restons ce que nous sommes avec nos fragilités et nos limites.

Par le baptême, nous sommes transformés mais nous ne changeons pas, nous sommes membres d’un corps mais libres de nous égarer ... Seigneur, que la vie chrétienne est compliquée !

Le mot-clef est peut-être la « communion ». Être en communion, c’est accepter de se décentrer de soi pour accueillir le regard de l’autre. Par exemple, avec celui qui est inquiet, c’est accepter de laisser son inquiétude résonner en soi comme si elle était la nôtre. Être en communion avec Dieu, c’est accepter de regarder sa vie avec Son regard de justice et de miséricorde, pour faire un pas de plus. Dans cet apprentissage, notre modèle est celui de la communion Trinitaire, fondé sur une circulation d‘amour. Par le baptême, et chaque année à Pâques, nous sommes invités à plonger dans cet amour trinitaire pour grandir en communion avec l’ensemble du corps du Christ. En ce dimanche, avec qui suis-je en communion ?

Chant

Ecoutez moi, peuple de l'univers
Écouter le chant

Écoutez-moi, peuples de l’univers,
j’ai vu le Seigneur, alléluia !
Il est vivant, il est ressuscité,
entrons dans sa joie, alléluia !

La mort est vaincue, célébrez la vie,
la lumière éternelle a resplendi,
La nuit est finie, levons-nous, partons !
Allons, venez, marchons, montons vers lui !

Bondissez de joie, exultez, dansez,
tous nos péchés ont été pardonnés.
Il est là, tout près, celui qui nous aime,
venez à lui, soyez transfigurés !

Où trouver l’amour, où trouver la vie ?
Pourquoi hésiter, pourquoi avoir peur ?
Ouvrez grand vos cœurs, ouvrez votre vie,
à l’amour infini, à Jésus Christ.

Le festin est prêt, venez à la fête,
il nous invite à son eucharistie
Approchons nous tous, offrons nous nous-mêmes
et il vivra en nous et nous en lui !

Interprété par Choeur dans la ville
T : Fr. Patrick - M : Fr. Jean-Baptiste (Ed. du Carmel)

Dans la « parabole du nombril », le Père Michel Wackenheim nous invite à être davantage en communion les uns avec les autres : « Elle me tracasse, dit Dieu, cette manie qu’ils ont de regarder leur nombril au lieu de regarder les autres. Car j’ai fait le nombril sans trop y prêter attention, un peu comme le tisserand qui arrive à la dernière maille et qui fait un nœud comme ça, pour que ça tienne, à un endroit qui ne paraît pas trop… En fait, j’étais content d’avoir fini. Oui, de toute ma création, ce qui m’étonne le plus, c’est tout le temps qu’ils mettent, dès que ça va un peu mal, à se regarder le nombril au lieu de voir les difficultés des autres. Si c’était à recommencer, si ce n’était pas trop de remettre l’ouvrage sur le métier, je leur placerais le nombril en plein milieu du front. Comme ça, dit Dieu, ils seraient obligés de regarder le nombril des autres. »

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À vous la parole

4 commentaires

Rédiger un commentaire

« Écouter la voix du Seigneur, l'entendre et lui obéir. Donne moi Seigneur, donne nous l'audace de dire oui.
Merci soeur Carine pour votre méditation. Merci à toute l'équipe de dimanche dans la ville et... »

Lire la suite

Sophie - 11 mai 2025 - 10:41

« Merci sœur,

"Mes brebis écoutent
ma voix et elles me suivent ».
Ecouter sa voix, sa Parole, entendre un appel ; et puis s'efforcer à répondre en s'engageant à sa suite, dans une relation de complic... »

Lire la suite

Marie N - 11 mai 2025 - 9:00

« Merci beaucoup Seigneur Jésus pour ton amour 💘 et ta protection que tu nous offres chaque jour que nôtre Seigneur Dieu 💘 fait. AMEN. 💖💖💖😘😘😘🙏🙏🙏🙏🙏🙏🙏💝💝💝💌💌💌... »

Lire la suite

Maya - 11 mai 2025 - 8:22

« Bonjour,
Merci pour votre méditation sœur Carine.
Avec la Parole de Jean, elle me parle de foi et d’obéissance.
Foi en Jésus et obéissance à sa demande de le suivre.
En toute liberté pour chacun d... »

Lire la suite

Vincent H - 11 mai 2025 - 8:02

Un trekking spirituel vécu par des pèlerins sur les traces de Jésus Ressuscité : témoignages, partage, renaissance... pour reconnaitre Jésus dans nos vies.

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